J’ai toujours aimé chanter. La sensation que cela procure physiquement. La scène aussi, pas pour le côté théâtral, mais pour le partage avec le public. Et aussi l’aspect convivial et fédérateur du chant en mode « guitare au coin du feu » avec les amis… Je n’ai jamais cherché la performance, mais plutôt l’aspect artistique, le moyen d’exprimer et de faire ressentir des choses qui ne passent pas que par les mots…etc. Tout ça c’est bien joli, ce sont mes motivations pour chanter (et elles n’ont pas changé), mais, même quand on me disait « tu chantes bien », non seulement j’avais du mal à le croire (mettant cela sur le compte de la gentillesse, de la politesse ou du manque d’objectivité des gens) mais, en plus, moi, je ne trouvais pas. J’aimais VRAIMENT chanter, mais je n’aimais pas vraiment ce que j’entendais de moi. Paradoxal. Et plutôt handicapant ! Lisa m’a fait découvrir ma voix. En fait, ma voix, avant, je ne l’avais jamais vraiment entendue je crois. Bon, ça, c’est pour le ressenti (qui est pour moi le principal). Pour ce qui est de l’aspect « pratico-technique », une méthode en 6 cours : parfait pour moi qui ne suis pas la championne des contraintes et des engagements de régularité ! Et quelle méthode ! C’est une baguette magique. Bon, ça ne se fait pas sans effort, il n’y a pas de secret, il faut bosser. Mais c’est ça qui est génial : si l’on s’applique à faire exactement les exercices enseignes (parfois fatigants comme un entrainement sportif mais tous finalement très simples car parfaitement expliques par Lisa), le résultat est immédiat. Le bénéfice est évident pour le chant bien sûr, c’est pour ça qu’on vient, mais c’est également un excellent antistress pour le corps et l’esprit. Depuis, j’entends ma voix différemment, je chante sans fatigue, sans difficulté, je me surprends à découvrir des subtilités dans les sonorités (me dire « c’est moi qui ai fait ça ?! »), à constater que les imprécisions deviennent rares là ou j’avais toujours des doutes, et surtout, à sortir des choses avec une facilite déconcertante. Du coup je commence à apprécier ce que j’entends. Et c’est ça, le miracle 🙂 Merci Lisa.